Heavy Rain, expérience unique
Coucou les loulou,
Cette semaine j’ai joué de nombreuses heures à Heavy Rain - que j’ai terminée deux fois – et à BioShock. Il en résulte que ce dernier à un univers riche et unique nous immergeant dans les profondeurs abyssales de la névrose humaine. Très travailler en tout point, je comprends désormais comment ce titre est parvenu au rang de culte.
Heavy Rain quant à lui, soulève un grand nombre de questions. C’est une expérience virtuelle extraordinaire et de ce fait, je m’interroge car ce n’est plus vraiment un jeu vidéo.
D’ailleurs, qu’est-ce qu’un jeu vidéo ? Un jeu se déroulant sur un écran vidéo sur lequel est branché un dispositif électronique, comme une console ou un ordinateur avec lequel le joueur interagit via un accessoire se présentent de différentes formes tel que la traditionnelle manette, une télécommande, une souris, un clavier ou une caméra.
Heavy rain est à mi-chemin entre film, dont le spectateur choisit à son gré le déroulement le l’intrigue et est donc actif. Et à mi-chemin entre le jeu vidéo où le joueur est semi-passif. Pourtant, nous sommes bien devant un écran avec une manette dans la main, c’est donc par définition un jeu. Toutefois, derrière des protagonistes virtuels, il y a des acteurs prétend non seulement leurs traits physiques et leur voix mais surtout jouent de leur art pour donner vie aux personnages. Au bout du compte, il s'agit d'un hybride offrant une façon nouvelle de narrer une histoire.
En 2001, Hironobu Sakaguchi sortait le film Final Fantasy entièrement en images de synthèse au moment même où Hollywood était en crise, face à des acteurs se jugeant mal payés. On murmurait dès lors que les acteurs laisseraient peu à peu leurs placent à leurs égos virtuels. A l’époque, le réalisateur s’imaginait déjà sortir un nouveau long métrage en conservant ses acteurs d’un nouveau genre mais en leurs attribuant de nouveaux rôles.
Malheureusement, son film reçu un accueil trop mitigé pour lui permettre de concrétiser de nouveaux projets cinématographique. Ceci dit, aujourd’hui, des studios comme Pixar démontrent que l’image de synthèse, utilisait jusqu’alors quasi exclusivement pour le jeu vidéo, pouvait conter d’une bien belle façon des histoires variées. Si Heavy Rain était sorti en DVD avec les mêmes ambitions et surtout le même mécanisme de choix à exécuter avec la télécommande du lecteur, serait-ce finalement un film ?
David Cage aura mit pas moins de quatre ans pour créer son œuvre singulière, permettant à tous de connaître une version différente du récit. Avec 22 fins disponibles pour l’heure et du contenu supplémentaire comme le « taxidermiste », il ne serait pas étrange de voir cette liste s’allonger considérablement dans les mois à venir. Une nouvelle et remarquable forme d’art vient de naître à travers Heavy Rain.