Histoire de réservations – Partie 2

Après ce moment d’égarement ou je me suis mise à rêver du tant convoité ticket d’or, j’ai demandé à Harry Potter quel jeu il pensait prendre à la place de Heavy Rain. Sa réponse sans détoure a résonnée dans ma tête comme un réveil matin m’extirpant de mes songes : Final Fantasy XIII. Comment ai-je pu l’oublier ?

J’ai commencée à jouer à cette saga avec le dixième. Un de mes ex au lycée avait le jeu et je passais plus de temps sur sa PlayStation 2 qu’avec lui. Hasard de calendrier ou non, une fois le jeu terminé, nous avions rapidement rompus avant d’essayer à nouveau mais comme je préférée jouer à Final Fantasy VIII sur ma PlayStation - que son frère m’avait prêté - plutôt que de passer du temps avec lui, ça n’a pas fonctionné. Prévisible et cohérant.

Depuis, j’ai jouée au VII, au XII et enfin, du I au VI dans cette ordre. Cette série est mythique pour les fans de RPG Japonais et pour de nombreuses bonnes raisons que je ne détaillerai pas ici.

Comme je dispose d’une réduction sur l’achat du jeu de David Cage, j’interroge le jeune vendeur aux lunettes rondes pour savoir si la même chose est prévu avec le dernier RPG de Square Enix. Il me répond par le négatif mais ne me laissant pas abattre, lui demande le prix et le contenu de la version prestigieuse. Par pure curiosité car je le suis, comme vous vous en doutez. A peu de chose prêt donc, pour 70€ de mémoire, dans un boitier spécifique, une B.O et quelques cartes postales accompagnent Final Fantasy XIII.

Comme je suis faible, je n’ai pas su résister et je l’ai réservé lui aussi et bigre, comme 20% de réduction me sont offerte sur l’achat des figurines issues du jeu, j’allais me transformer en M et toutes les acheter ! Heureusement pour moi finalement, il n’y en avait plus en stock...

Il me reste 10€ sur ma carte fidélité, ça ne m’aidera pas beaucoup pour l’addition salée qui m’attend mais ce n’est pas tout. De fil en aiguille, Harry Potter qui à du flairer la bonne poire arrive à me parler de l’édition de God of Wars III.

Proposée pour environ de 160 euros dans des quantités très limités la « Pandora Box » réserve aux addicts les plus aisés, les 3 aventures de Kratos et 2 tonnes de goodies. Comme jamais auparavant, ce vendeur plus que doué, parvient à susciter en moi l’envie de me procurer cette boite légendaire.

L’habille et charmant vendeur avait si bien manœuvré son discours que je ne serai pas ressortie de la boutique sans cette troisième réservation, au grand dam de mes économies. Cependant, il n’y avait plus de stock non plus pour cette édition luxueuse et comme j’étais terriblement contrariée, ce nouvel ami intéressé m’a invité à aller voir à la concurrence. Sans attendre, je me suis rendu à quelques rues de là, dans une boutique dont je tairai le nom.

« Toi qui entre ici, abandonne toute espérance ». Je pourrai désormais ajouter courtoisie à cette citation de Dante. Lorsque j’ai franchie la porte en verre, j’ai découvert une antre vide et peu chaleureuse où un être proche de Gollum se tenait derrière sa caisse enregistreuse en me considérant d’un air renfrogné. Mal à l’aise d’être ainsi biglé, par cet ahuri, je me suis hasardée à la formule de politesse de rigueur et sans attendre de réponse, ai demandé s’il est encore possible de réservé le Graal.

Ses yeux en amandes se sont plissés avant de se mettre à vociférer que j’aurai due me réveiller bien avant aujourd’hui car il n’y a plus de disponibilité où que ce soit. Sans attendre mon reste, j’ai fait volte-face et je suis partie sans un mot, choquée. Quelle mouche avait bien pu piquer cet imbécile ? C’est la première fois qu’on m’accueille de la sorte dans un magasin.

 

 

Cette rencontre ubuesque aura au moins calmée mes désirs de Pandora Box, achat irréfléchie qui plus est puisque j’aime sans outre mesure les aventures du célèbre Dieu de la guerre. Conclusion, j’ai deux bons titres qui arrivent dans quelques semaines et deux autres à finir d’ici peu. Ne vous étonnez pas si je me fais un peu rare durant un temps.