Article sponsorisé : District 9
Depuis l’affaire de Roswell en 1947, nombreux sont les curieux à lever la tête vers les étoiles en espérant un contact du troisième type. Cela soulève indéniablement son lot de question.
Comment serions nous perçu ? Comme des primitifs assurément. Et si ce n’était pas nous qui faisions le premier pas mais l’inverse, que ce passerait-il ?
A ce sujet, Stephen Hawking a déclaré un jour que lorsqu’une civilisation avancée rencontre une civilisation qui l’est moindre alors celle-ci se fait dominer. Si l’on regarde dans notre Histoire, et plus précisément ce qui c’est passé avec le nouveau monde, on ne peut que lui donner raison. Cependant, nul ne peut affirmer de façon éclairé se qui se passera lorsqu’à l’horizon 2025, comme le suggère l’ESA, nous aurons découvert les premiers signes de vie avancée.
Dans District 9, le contact a eu lieu. Des extra-terrestres sont arrivés sur la Terre mais au lieu d’être tel que l’humain se l’imagine depuis toujours - petit être gris ou vert avec un visage disproportionné aux grands yeux noirs - les créatures ressemblent à des crevettes et elles ont besoin d’assistance. L’humanité décide de les accueillir mais vingt ans plus tard, les choses ont changées et la population humaine commence à devenir de plus en plus hostile avec leurs nouveaux voisins.
Les « crevettes » sont parquées dans un ghetto hautement surveillé par l’armée à quelques kilomètres à peine de Johannesburg en Afrique du Sud. Dans ce lieu baptisé District 9, la criminalité élevé, l'exploitation et la misère reigne et bercent le quotidien des extra-terrestres.
Aussi, la Multi-National Unite (MNU) se soucie davantage de l’utilisation et de la reproduction de la technologie notamment des armes, que du bien être de ceux qui les ont rapportés. Ainsi, la société décide de déplacer le District 9 vers un autre emplacement et envoie l’un de ses agent, Wikus van der Merwe, pour obtenir de ces étranges voyageurs qu’ils signent les documents d'expulsion pour que la délocalisation se face le plus rapidement possible avec un minimum de heurte.
Wikus est un bureaucrate empoté qui n’a rien à faire sur le terrain et maladroitement, il se trouve exposé à un liquide étrange qui produit chez lui une mutation étrange. La MNU voit là la chance d'obtenir enfin l'accès aux armes exotiques qu’offre l'ADN de Wikus combinée avec celle des extra-terrestres. L’agent Wikus ne voulant pas faire l’objet d’une vivisection parvient à s’échapper et se réfugie dans le seul endroit au monde où il espère trouver une solution à sa nouvelle condition, au cœur de Disctict 9.
Image et Son :
Le film commence comme un documentaire où les scènes sont volontairement mal cadrées mais au fur et à mesure que les choses progressent, nous nous dirigeons vers une expérience filmique réelle dont la qualité intentionnelle moindre devient peu à peu prenante est réaliste. Le niveau de détail, le contraste et la luminosité sont parfaits. Les tons de peau des créatures varient en fonction de l'éclairage et le Blu-ray offre une qualité d'image époustouflante renforçant l’immersion.
Le DTS-HD 5.1 montre là aussi ses capacités. Il est saisissant de profiter de la bande-son malgré une effervescence d’effets spéciaux qui ne broient pas le tout en sortant des enceintes surround et du caisson de basses. Les dialogues ne sont jamais étouffés par l'action, au contraire, ils sont agréablement accompagnés. Nous avons au final l’impression d’être aux côté de l’agent malhabile.
Conclusion :
District 9 commence comme un reportage vidéo, un documentaire fragmenté entre interview et scènes de travail sur le terrain. Les scènes rappellent immanquablement Cloverfield. Après la séquence initiale où nous rencontrons le protagoniste principal, Wikus van der Merwe, les changements de style du film opèrent et il devient une œuvre de science-fiction remarquable.
Les personnages sont bien développés, même les « crevettes » - dont vous ne comprenez pas un mot de leur dialecte - montrent des émotions bouleversantes. District 9 est nettement un blockbuster mais pas par son action bien que présente. Il y a dans ce film un fort attachement aux protagonistes humains ou non grâce à une bonne qualité de l'ensemble du casting, et une histoire profonde qui fait la critique de l’apartheid, ce qui, au début peut sembler un peu maladroit.
Merci à Peter Jackson d’avoir cru en ce long métrage et de l’avoir produit. Merci également et surtout à Neill Blomkamp de l’avoir si bien réalisé.