De retour de chez mes parents # 1

Publié le par Liberian Girl

Coucou les Loulou,

J’ai passée le weekend chez mes parents et pour ceux qui aime la lecture, je vous en fais un long résumé plus bas et en deux parties. Pour les autres, je me demande ce que vous venez faire ici, lol.

J’en profite pour vous informer que je vais peut être, d’ici peu, passer quelques jours en Italie, afin de rencontrer la famille de Lui. Oui, ça devient sérieux on dirait.

  

Vendredi

20 :43, je téléphone à ma mère pour savoir ce qu’ils (les membres de ma famille) prévoient de faire Samedi et Dimanche. Elle me répond « rien pourquoi ? » je l’informe alors de mon envie de rentrer les voir. Elle me propose sans attendre de venir me chercher à la gare le lendemain matin sur les coups de 11 :00 comme souvent mais, comme je travaillerai jusque 18 :00 Samedi, je pense arriver aux environ de 19 :30.

 

Enthousiaste mais aussi angoissée à l’idée de discuter avec ma mère d’un sujet épineux, j’ai racontée mon dilemme à M qui s’est montré très à l’écoute et même si il à d’abord jugé ça cocasse, il s’est résigné à vite me rassurer. D’après lui, j’ai le même caractère que mon père et comme il me l’a si bien rappelé, la personnalité est unique, en revanche le caractère est héréditaire. D’un point de vu physique, il a cru bon souligner que j’avais le même ne. Merci du compliment…

 

Après cet échange qui a fini sur un tout autres sujet, ridicule d’ailleurs, je suis allée rejoindre ma couette et mon panda en pluche – premier qui rie aura affaire à moi. Je n’ai cessée de m’imaginer comment j’allai procéder pour discuter de cela sans :

1 Culpabiliser ma mère

2 Passer pour une idiote

Dur, dur. Finalement, Morphée a eu raison de moi.

 

Samedi 

Le réveil sonne à 8 :37, pas à la demie ni à moins vingt, je déteste ça.

Je me lève sans me brusquer, avec le flegme d’un paresseux du Costa Rica, direction la cuisine. J’ouvre le robinet, mets de l’eau de la bouillard, l’allume, attrape un sachet de thé vert que je place dans ma tasse Bart Simpson, rangée à côté du micro-onde et pose le tout à côté de la bouillard. Je saisis ensuite les biscottes du placard, sort du frigo le beurre et la confiture de framboise que je pose sur un plateau en vu de m’installer devant la Tv.

Une fois mon petit déjeuner fin prêt, je regarde des banalités affligeantes avant de retourner dans la cuisine et tout ranger… Quel anaphore tout ça.

 

9 :04, j’entre dans la salle de bain.

09 :48, je sors de la salle de bain.

09 :52, je prends mon bus direction la potence – ou presque - pour 7 heures de travail psittacisme et avilissant dont le but n’est que de vendre du service à des gens qui en ont que faire et surtout ne désir en aucun cas gonfler leurs factures déjà bien élevée.

10 :00, j’arrive dans cet univers clôt pour 7 heures, enfermée dans un lieu où les fenêtres sont condamnées (on se demande pourquoi), où la clim est flâneuse tout comme l’éclairage, pour me faire tantôt insulter, tantôt moquer, rarement encouragée.

11 :50, première pause clope

12 :47, seconde pause clope

13 :00 pause déjeuner et j’ai déjà mal au crâne. J avec qui je déjeune me propose de la paracétamol en gélule de 500ml. J’accepte vivement en la remerciant par une soupe à la machine. Entre nous, je ne boirai jamais de soupe en poudre diluée dans de l’eau chaude mais chacun ses goûts après tout. A, une autre copine du boulot arrive a notre table et nous raconte que le père de J-P est décédé hier dans la soirée et c’est pourquoi ce dernier n’est pas là aujourd’hui. Triste nouvelle, on l’appellera avant de reprendre pour lui apporter notre soutien.

14 :00, on s’est tous souhaités bon courage avant de remettre nos casques sur les oreilles et reprendre nos appels. Je trouve cette habitude déprimante mais au combien nécessaire.

15 :01, pose cigarette

15 :12, j’ai à peine mit le pied sur le plateau que ma superviseuse me fait remarquer que je n’ai plus de temps de pause. 35 minutes ça passe décidément trop vite.

16 :32, je n’négocie deux minutes pour aller aux toilettes

16 :37, après un détour clope vitale je reviens tenir compagnie à mon écran qui va finir par avoir raison de mes yeux.

17 :00, plus d’une heure de supplice et la journée sera terminée.

17 :02, il faut que j’arrête de regarder l’heure.

17 :07, quoi ? Seulement 5 minutes découlées ?!

17 :23, il faut que j’arrête de loucher l’horloge de la barre de démarrage.

17 :53, je suis resté près de 15 minutes à discuter avec une gentille dame qui me demandait comment j’allais car elle à vu aux infos comment est le travail dans les Centre d’Appel avant de me souhaiter de trouver autres choses comme emplois et de me faire part de ses craintes pour elle-même et ses enfants. Pourvu que je n’étais pas écoutée sur cet appel.

17 :58, je feins d’être en ligne et attends que la minute passe pour débrancher mon casse.

J’ai mal aux oreilles, aux yeux et donc la migraine s’amorce et mes cordes vocales semble à vifs t’en ma gorge brûle.

 

18 :00, je sors de cette usine contente d’en avoir terminée pour aujourd’hui, comme tout le monde d’ailleurs. Mes collègues me souhaite un bon weekend, j’en fais de même et rejoins Lui qui est venu expressément me chercher pour que je ne rate pas mon train.

18 :10, je prépare mon sac, donne du lait à la réincarnation du diable –Roméo, je vous en reparlerai-, ce qui le rendra malade. Roooh, je suis méchante mais c’est justifié et à part une légère colique, il ne risque pas grand-chose. Je veille à ce que la porte de ma chambre soit bien fermée car je ne tiens pas à ce que la diabolique boule de poil y aille.

18 :43, après un long baiser langoureux, je quitte Lui et monte dans le Ter.

18 :45, la longue limace quitte le quai et je m’installe confortablement avec Patrick Süskind. « Sur l'amour et la mort » est si captivant que je suis surprise d’être arrivée à Calais après une demi heure passée, qui ne ma guère semblait longue.

Comme quoi le temps nous est perçu de façon différente en fonction de ce que nous faisons ou de la situation dans laquelle nous sommes.

19 :21, je sors du Ter accueilli par ma mère qui m’explique qu’elle a eu peur de ne pas pouvoir venir me chercher car Titine était capricieuse. Cette voiture est veille mais ma maman l’aime trop visiblement pour en changer. Ou alors elle a d’autres priorités ce qui est pleinement compréhensible.

 

To Be Continued…

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